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Les ambitions d’Evroc à Sophia : doter l’Europe d’un cloud hyperscale

Les ambitions d’Evroc à Sophia : doter l’Europe d’un cloud hyperscale

Jeune scale-up suédoise qui vient d’ouvrir un centre de R&D à Sophia Antipolis, Evroc ambitionne de doter l’Europe d’un cloud hyperscale. Dans la technopole, elle compte recruter une cinquantaine d’ingénieurs logiciels de talent pour relever le défi. Elle vise en 2028 une infrastructure de huit data centers de nouvelle génération en Europe.

Voilà une arrivée sur Sophia Antipolis qui est prometteuse : celle d’Evroc, jeune scale up suédoise (elle a été créée en 2022 à Stockholm) sur le créneau hautement stratégique des infrastructures européennes du numérique. Son pari : dans un univers archi dominé par les Etats-Unis, doter l’Europe d’un cloud hyperscale performant. Pour donner du crédit à ses ambitions, la startup soutenue par l'investisseur en innovation technologique de taille mondiale EQT Ventures et par l'investisseur d'impact Norrsken VC, a récemment clôturé une première levée de fonds de 13,5 M€ et a pu constituer son équipe de lancement. Elle a ouvert aussi des bureaux d’abord à Stockholm, puis plus récemment à Sophia Antipolis où elle a été accompagnée par la Fondation Sophia Antipolis pour son implantation. (Photo DR : les projets d'Evroc de data centers nouvellle génération.)

Recruter une cinquantaine de talents dans la technopole

Dans la technopole, il s’agit de constituer un pôle de R&D en recrutant les meilleurs talents pour créer à partir d’une feuille blanche les outils de ce cloud hyperscale. Evroc a déjà nommé pour le diriger un spécialiste en ce domaine : Robert Eriksson. Directeur de l'Engineering, il a notamment pour mission d'embaucher au cours des 12 prochains mois 50 ingénieurs logiciels parmi les plus brillants pour réussir le challenge.

“La mission d'evroc”, explique-t-il “dépasse de loin la construction d'un cloud hyperscale à partir de zéro. Il s’agit de transformer l’infrastructure numérique de l’Europe en mettant au cœur la sécurité, la souveraineté et la durabilité. Se lancer dans ce voyage monumental aux côtés des esprits les plus brillants de notre industrie est un véritable privilège.”

Robert Eriksson, par ailleurs, n’est pas un inconnu sur la Côte. Vétéran de la transformation cloud, il a débuté sa carrière en passant 8 ans au service clients du cabinet Global Architecture & Core Technology d'Accenture à Sophia Antipolis. Il a travaillé ensuite dans des applications cloud pour des services financiers, des organismes gouvernementaux et a piloté de grosses équipes. Il portera les ambitions d’Evroc.

Huit data centers en Europe en 2028

Elles sont grandes. La scale-up présidée par Mattias Åström, le fondateur, prévoit de lever 3 milliards d’euros dans les deux prochaines années pour la construction de ses deux premiers data centers. Leur implantation n’est pas encore décidée. Il y en aura un en Europe du Nord (Finlande ou Suède) et un en Europe du Sud (France ou Espagne). Le choix est en cours. Evroc veut ensuite aller vite et vise en 2028 une infrastructure de huit datacenters en Europe avec un effectif de 3.000 personnes (1.000 en France) pour un investissement de 10 milliards d’euros.

Ajoutons qu’evroc a pour objectif de construire le cloud le plus propre du monde en tirant le meilleur parti des technologies écoénergétiques de nouvelle génération pour obtenir un effet positif maximal en termes de durabilité. Un point non négligeable : en termes d'émissions de gaz à effet de serre, les centres de données sont à égalité avec le transport aérien. Et le traitement des données va continuer de connaître une croissance substantielle au cours des prochaines décennies. Une raison supplémentaire de suivre l’arrivée d’Evroc à Sophia Antipolis.

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