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Aqualung : un second repreneur pour le groupe

Aqualung : un second repreneur pour le groupe

Suite à la mise en Redressement Judiciaire du pionnier des équipements de plongée, le Tribunal de commerce de Nice a reçu une seconde offre : celle d'ODE Sports, un groupe asiatique, projet porté par Bruno Cercley, ancien DG d'Aqualung. La décision devrait intervenir cette semaine.

Un second repreneur pour Aqualung, le pionnier des équipements de plongée en situation financière difficile depuis plusieurs années : Bruno Cercley avec ODE Sports, société présentée comme un acteur majeur en Asie. Le 16 mai dernier, la mise en RJ (Redressement Judiciaire) de la société implantée à Sophia Antipolis et à Carros a en effet changé la donne. Jusqu'alors, un seul repreneur était en lice : HEAD, grand groupe autrichien des équipements sportifs, s'était engagé dans l'acquisition d'Aqualung, avec une transaction qui devait être finalisée mi-juin.

Mais avec le RJ, désormais, ce n'est plus Aqualung qui décide du choix du repreneur, c'est le Tribunal de commerce de Nice qui décide sur des critères de mieux disant, notamment en terme social. Suite à ce nouvel appel à la reprise, un second repreneur s'est fait connaître : Bruno Cercley. Ce n'est pas un inconnu pour Aqualung. Ancien président du groupe Rossignol, Bruno Cercley a occupé pendant 15 mois jusque fin octobre 2023, le poste de Directeur Général d'Aqualung à Sophia Antipolis. Ce poste, il l'a quitté à l'arrivée d'un nouvel actionnaire, le groupe Barings, société d'investissement américaine qui avait racheté Aqualung au fonds britannique Montagu Private Equity dont elle était déjà l'un des principaux créanciers.

Le Tribunal de Commerce de Nice, qui devrait trancher cette semaine, a désormais deux projets de reprise à évaluer. Des informations qui ont pu circuler, le groupe HEAD garderait l'expertise d'Aqualung sur les produits de plongée (l'activité de Carros notamment) et délocaliserait les fonctions centrales (celle du siège mondial de la société basé à Sophia Antipolis) en Autriche et en Italie. Bruno Cercley, avec ODE Sports, maintiendrait de son côté les fonctions essentielles et sauvegarderait du même coup 70 emplois de plus que l'autre proposition. Reste aussi à s'assurer du poids d'ODE Sports, pas connu du grand public en Europe et qui ne bénéficie pas de visibilité sur le Web.

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