Deux startups azuréennes Bioceanor et Inalve ont été de nouveau retenues pour la 2ème édition de l’Index Blue Tech. Dévoilé en fin d’année dernière au siège du Medef, cet index regroupe 40 jeunes pousses françaises innovantes qui s’illustrent par leurs actions en faveur de la protection des océans, la décarbonation des navires, la pêche et l'aquaculture durable ou encore le traitement des données numériques maritimes. (Photo DR : les représentants des blue tech de l'index réunis lors de la cérémonie au siège du Medef à Paris).
Bioceanor et Inalve figuraient dans l’index 2023 en compagnie de deux autres sociétés azuréennes : Deess (cartographie sous-marine) dans la catégorie numérique et souveraineté, et Pollustock (protection des milieux aquatiques). L’an dernier, les 35 startups de la première édition ont levé un total de 35 M€. Le cluster maritime français, qui pilote l’opération, compte faire en sorte que la saison 2 de l’index leur donne la même capacité à lever des fonds. Nouveauté aussi cette année : il apportera un accompagnement personnalisé.
L’Index Blue Tech a chaque année pour objectif d’augmenter la visibilité des startups du maritime auprès des décideurs et des partenaires, de faciliter le fléchage de l’investissement et d’améliorer l’accompagnement de ces jeunes pousses. À l’issue d’un appel à candidatures lancé fin octobre, un Comité de Sélection, dont les membres sont représentatifs du monde de l’innovation et des secteurs maritimes, avait retenu dans l’Index Blue Tech 2024, 40 candidats répartis dans 8 catégories parmi quelque 120 sociétés candidates.
Dans la catégorie “alimentation”, Inalve a été reconnue à titre d’“une production industrielle innovante de microalgues au service d’une aquaculture plus performante ; Alimentation saine pour tous et planète préservée”. Biocéanor figure dans la catégorie “Environnement et biodiversité” avec AquaREAL. Il s’agit est-il précisé d’”un logiciel dédié à la prédiction de la qualité de l'eau, combinant IA et biologie pour mieux anticiper, gérer et limiter les impacts des activités humaines sur les milieux aquatiques (aquaculture, rejets industriels, stations d'épuration, zones de baignade)”.
