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Nice : le CNRS fête ses trois médaillés 2025

Nice : le CNRS fête ses trois médaillés 2025

Lydie Dussol (bronze), Sandra Bosio et Marc Portail (cristal) ont été fêté par le CNRS Côte d’Azur lors d’une “Cérémonie des Médailles” au CUM de Nice. L’occasion de mettre en lumière celles et ceux qui font avancer et rayonner la recherche sur notre territoire.

Le CNRS a fêté ses chercheur(e)s lors d’une “Cérémonie des Médailles” qui s’est déroulée en présence de 200 personnes, mi novembre au CUM (Centre Universitaire de Nice). Un hommage a ainsi été rendu à celles et ceux qui font avancer et rayonner la recherche sur notre territoire. Trois médaillés 2025 ont été mis à l’honneur : Lydie Dussol, médaille de bronze qui récompense le premier travail d'un chercheur prometteur dans son domaine ; Sandra Bosio et Marc Portail, médaille de cristal qui distingue des ingénieurs, techniciens et personnels administratifs du CNRS. Un hommage leur a été rendu lors de la soirée, tandis que leur travail a fait l’objet d’une belle mise en valeur sur le site web du CNRS. (Photo DR : de gauche à droite, Sandra Bosio, Lydie Dussol et Marc Portail).

Lydie Dussol est présentée par le CNRS comme une exploratrice des liens anciens entre hommes et forêts. Maîtresse de conférences à Université Côte d’Azur, rattachée au laboratoire Cultures et Environnements, Préhistoire, Antiquité, Moyen Âge, cette spécialiste de l’anthracologie s’intéresse à l’impact humain sur les milieux forestiers. Ses recherches portent sur les transformations environnementales dans les forêts d’Amérique centrale et des Antilles, en lien avec les pratiques humaines (agriculture, incendies, exploitation du bois) mais aussi les perturbations climatiques et volcaniques, note le CNRS. Lydie Dussol coordonne un ambitieux projet interdisciplinaire sur une zone de l’aire maya peu étudiée jusqu'à présent, pour mieux comprendre les dynamiques environnementales et sociétales sur le temps long. 

Sandra Bosio a mis l’ingénierie sur mesure au service de la physique. À l’Institut de physique de Nice (INPHYNI, CNRS / Université Côte d'Azur), elle conçoit des dispositifs qui n’existent nulle part ailleurs. Si son domaine de prédilection est la micromécanique de précision, elle peut tout aussi bien mettre au point un cryostat ultra-compact pour explorer les mémoires quantiques, ou inventer un appareil permettant d’étudier la viscosité de fluides soumis à des sollicitations multidirectionnelles explique le CNRS. Son expertise dépasse toutefois les murs de l’INPHYNI. Elle a ainsi contribué au projet d’Hypertélescope du Collège de France / Laboratoire Lagrange en concevant des systèmes optomécaniques permettant la recombinaison de deux faisceaux issus d’une source unique en mode interférométrique.

Marc Portail a suivi un chemin qui part des semi-conducteurs et l'a mèné aux poussières d’astéroïdes. Entre physique des matériaux et cosmochimie, il a trouvé un terrain commun inattendu : la cathodoluminescence, une méthode qui consiste à exciter un matériau par un faisceau d’électrons puis analyser l’émission lumineuse, qui va révéler sa composition chimique et ses défauts cristallins. Ingénieur de recherche au CRHEA (Centre de recherche sur l’hétéroépitaxie et ses applications) à Valbonne, Marc Portail a consacré une large part de sa carrière à l’étude des semi-conducteurs utilisés pour l’électronique de puissance. Curieux de tester son potentiel au-delà des matériaux synthétiques à fort potentiel technologique, il collabore avec des cosmochimistes de l’Observatoire de la Côte d’Azur pour l’appliquer à des grains météoritiques. Cette collaboration l’a conduit à participer à l’analyse d’échantillons issus de l’astéroïde Bennu, rapportés sur Terre par la mission OSIRIS-REx. 

 

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