Les Premières Sud, incubateur pour l'entrepreneuriat féminin et mixte, renforce sa gouvernance et son implantation dans les Alpes-Maritimes. Elle annonce ainsi l’intégration dans son conseil d'administration de Ludivine Alenda, responsable de la communication et du marketing de la deeptech Mycophyto à Grasse. Une arrivée qui illustre la volonté de l’association de renforcer l’accompagnement des entrepreneures et des équipes mixtes sur la Côte d’Azur. (Photo DR : de gauche à droite David Domingues, Ludivine Alenda et Sybille Sanchez).
Depuis sa création locale en juillet 2023, Les Premières Sud a accompagné près d’une cinquantaine d’entrepreneures maralpines via ses divers programmes : découverte de l’entrepreneuriat, création ou reprise d’entreprise, et accélération. Elle peut afficher déjà ses premiers bilans. En 2023, les entreprises accompagnées par Les Premières Sud dans le département ont généré 8,75 millions d'euros de chiffre d’affaires et permis la création ou la sauvegarde de 213 emplois directs et 203 emplois indirects. Les accompagnées ont levé un total de 7,5 M€, dont 5 M€ en levées de fonds.
En 2024, l'antenne Alpes-Maritimes, dirigée par Sybille Sanchez, a accompagné 77 personnes (à 95% des femmes), revendiquant la création de 28 entreprises pour un chiffre d'affaires généré de 7,8 millions d'euros et une centaine d'emplois créés, soutenues par plus de 2,8 millions d'euros de financement.
L’association, fondée il y a quinze ans, poursuit aujourd’hui le développement de son antenne azuréenne et affiche plusieurs évolutions marquantes en 2025. Outre l’intégration au conseil d’administration de Ludivine Alenda, elle vient de nommer David Domingues (Techmind, ConnectPro) vice-président de l’antenne azuréenne, renforçant ainsi ses liens avec l’écosystème financier et numérique local. Pour 2025, un axe majeur est développé : la reprise d’entreprise par les femmes dans les Alpes-Maritimes, territoire où seulement 5 % des transmissions sont actuellement assurées par des repreneuses, alors que près de 23 000 entreprises pourraient changer de main d’ici dix ans.
