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Sophia : comment collaborer avec les chercheurs du 3IA ?

Sophia : comment collaborer avec les chercheurs du 3IA ?

En pleine révolution de l’IA, la présence du 3IA (Institut Interdisciplinaire de l’Intelligence Artificielle) à Sophia Antipolis est une chance pour les entreprises innovantes de la Côte d’Azur. Une conférence Sophia Startups X Data & IA a permis de rappeler les grands axes des travaux de recherche qui y sont menés, les collaborations industrielles engagées depuis 2019 et la présence d’une cellule innovation 3IA qui joue le rôle d’aiguillage.

Dans la grande révolution en cours de l'Intelligence Artificielle, la Côte d'Azur dispose d'un atout maître : le 3IA Côte d'Azur, l'Institut Interdisciplinaire de l'Intelligence Artificielle. Lancé en 2019, il a ouvert sa saison 2 en mars dernier à Inria Sophia et a déjà à son actif bon nombre de collaborations avec des entreprises azuréennes, grands comptes et startups. Mais comment collaborer avec lui et accéder au potentiel de la recherche académique menée à l'Institut ? Quels sont les chemins à suivre ? (Photo WTM : de gauche à droite, Charles Bouveyron, directeur du 3IA, Alain Prette, Benoît Miramond et Edgar Lemaire).

Une réponse à ces questions a été donnée début juin à l'occasion de l'événement Sophia Startups X Data & IA qui s'est tenu au Business Pôle de Sophia Antipolis, réponse assortie d'un exemple concret : le partenariat d'AICO Technology, startup spécialisée dans l'IA embarquée, avec le 3IA. Responsable de la cellule Innovation 3IA et de l'équipe transfert d'inria, Alain Prette a donné quelques chiffres pour fixer les idées : on compte aujourd'hui 47 chaires 3IA, qui regroupent 95 doctorants et postdoctorants, 325 chercheurs en IA. Entre 2019 et 2023, 81 contrats ont été signés avec un montant de 14,5 M€ de collaborations industrielles, 21 brevets déposés, une douzaine de startups dans le jeu…

Alain Prette a aussi rappelé les axes de recherche privilégiés de l'Institut et les collaborations industrielles qui ont déjà été nouées. Quatre axes majeurs : les éléments fondamentaux de l'IA ; l'IA pour la médecine numérique ; l'IA pour la biologie numérique et l'IA bio-inspirée ; l'IA pour des espaces intelligents et sécurisés. La cellule innovation 3IA est là pour mettre en relation les industriels ou porteurs de projets innovants avec les chercheurs capables de leur apporter des solutions. Elle joue le rôle de gare d'aiguillage, de hub, et centralise les demandes. C'est donc à elle qu'il faut s'adresser en priorité. 

Dans les entreprises qui ont travaillé avec le 3IA on retrouvera bien sûr quelques grands comptes de la technopole, de la Côte d'Azur et de la Région SUD : Amadeus, Renault Software Labs, SAP, IBM, Naval Group pour les fondamentaux ; ARM, NXP, Bayer… dans la biologie numérique… Mais aussi des startups comme Ellcie-Healthy, Ekinnox, Quantificare, Therapixel, Data Moove, Instant System, Epicnpoc…

Quelques chiffres ont aussi été donnés sur le coût d'une opération avec la mise à disposition de chercheurs et doctorants : entre 450 et 750 K€ pour les ETI-MPE et grandes entreprises disposant d'un service de R&D. Pour les startups, un programme spécifique va de 60 à 40 K€. En guise d'exemple, celui d'AICO Technology noué avec la chaire que pilote Benoît Miramond. Pilotée par Edgar Lemaire, la deeptech a développé un processeur d’Intelligence Artificielle (IA) conçu pour les systèmes fortement contraints, tels que les drones et satellites. Elle a été lauréate des SophI.A Awards en 2023 et s’appuie notamment sur les recherches en IA bioinspirée. Un exemple emblématique qui méritera d'en parler plus longuement.

 

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