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Sophia : gros contrat japonais pour Menta, le spécialiste des puces reprogrammables

Sophia : gros contrat japonais pour Menta, le spécialiste des puces reprogrammables

Créée en 2007 dans la technopole, Menta, l’un des rares spécialistes européens de la reprogrammation des puces embarquées, annonce un accord de licence pluriannuel avec le fabricant de semi-conducteurs japonais Renesas et une nouvelle levée de fonds de 30 M€ qui devrait être finalisée d’ici la fin de l’année.

Si elle reste plus discrète que du temps de Texas Instruments, la filière microélectronique n’en est pas moins toujours très présente au meilleur niveau dans la technopole à travers ses grands noms comme ST Microelectronics, NXP, ARM, Intel (avec le rachat de Silicon Mobility), SiPearl ou des ancrages plus prononcés de spécialistes comme le belge Melexis, l’américain (ex français) Arteris pour les plus récents. Elle se distingue aussi par quelques “pépites” qui montent en puissance et voient de belles années arriver. (Photo DR).

Il en est ainsi pour Menta, l’un des rares spécialistes européens de la reprogrammation des puces embarquées. Idéal pour les systèmes nécessitant des mises à jour logicielles ou matérielles fréquentes. Créée à Sophia Antipolis en 2007, cette société avait déjà réussi à lever 16 M€ (dont 7,5 M€ par la Banque Européenne d’investissement) en février 2022. Aujourd’hui, comme l’a relevé le quotidien “La Tribune”, elle annonce la conclusion d'un gros contrat asiatique : un accord de licence pluriannuel avec le fabricant de semi-conducteurs japonais Renesas portant sur sa technologie eFPGA. Parallèlement, Menta a engagé une nouvelle levée de fonds de 30 M€ qu’elle espère conclure avant la fin 2025.

Un mot sur la technologie eFPGA (embedded Field Programmable Gate Array). Elle apporte la reconfigurabilité et la flexibilité au FPGA, qui s’il permet la reprogrammation d’une puce, nécessite l’ajout d’un composant dédié. L’eFPGA est une partie reconfigurable intégrée au sein d’une puce, permettant d’ajouter de la flexibilité et de l’adaptabilité après fabrication : il peut être reprogrammé pour effectuer différentes fonctions logiques selon les besoins de l’application ou pour suivre l’évolution des standards technologiques.

Ce n'est pas tout. “La qualité intrinsèque d'un FPGA tient en sa capacité à faire du calcul parallèle, d'où l'intérêt fort des secteurs de la cybersécurité et de la cryptologie pour cette technologie” a expliqué Vincent Markus, le CEO à La Tribune. Menta permet ainsi d’accroître encore la puissance de la puce. A l’heure de l’IA, cette reconfigurabilité des puces embarquées et l'accélération de performances intéressent aujourd'hui tout particulièrement les marchés américains et asiatiques. L’occasion d’un grand décollage pour Menta qui, si elle réussit sa nouvelle levée de fonds, compte monter d'un bon cran et passer de 28 à 40 personnes.

 

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