“Est-ce que ce monde est sérieux ?” C’est la question que pose, à l’image du Petit Prince, la deuxième édition du Colloque “Esprit Laffitte” que l’association des Amis de la Fondation Sophia Antipolis organise demain, vendredi 13 juin, de 8h30 à 18h30 dans le grand amphithéâtre Mozart de l’école des Mines Paris PSL de Sophia Antipolis. La première édition, l’an dernier, s’était consacrée principalement au climat. La seconde s’élargit aux problèmes du monde. Elle a pour ambition de porter un regard lucide sur les crises qui menacent la planète aujourd'hui, et d'apporter une information sur les chemins possibles pour y faire face, pour repenser notre manière d'habiter cette belle planète.
Elle s’inscrit aussi dans la foulée de l’UNOC, le sommet mondial de l’Océan qui a réuni à Nice cette semaine une soixantaine de chefs d’Etat et la communauté scientifique internationale dont fait partie Nathalie Hilmi du Centre Scientifique de Monaco, partenaire de ce colloque sophipolitain. La date a d’ailleurs été retenue en fonction de celle du sommet pour bénéficier de la présence sur la Côte de ces experts internationaux.
L’association que préside Janny Plessis a su aussi réunir près de vingt intervenants de haut vol et de disciplines différentes (scientifiques, anthropologues, entrepreneurs, élus, artistes ...) pour nous interpeller sur pourquoi et comment changer de regard. Plus de trois cents participants sont attendus demain
Pour rappel, le programme de la journée est bâti autour de 4 temps forts, suivi d’un cocktail.
- Matin 1 : Nos aberrations individuelles, nos totems et nos tabous.
- Matin 2 : Nos limites atteintes collectivement, nos transgressions devenues dangereuses.
- Après-midi 1 : Nos transitions collectives, possibles et progressives, nos idées, notre volonté d'agir, de changer.
- Après-midi 2 : Nos émotions individuelles, moteur réel de nos changements. Le rôle de l'Art pour mieux protéger ce que nous devons réapprendre à aimer.
Parmi les interventions programmées, à noter celles du neuropsychiatre Boris Cyrulnik et de la journaliste fondatrice du Projet Imagine, Frédérique Bedos, fondatrice d’une ONG à la promesse engageante, “De l’inspiration naît l’action”. Une promesse que Pierre Laffitte, le fondateur de Sophia Antipolis, avait mis en oeuvre.