Norsys, dont une des agences est installée à Sophia Antipolis, n’est pas une Entreprise de Services Numériques comme les autres. Par la raison d’être qu’elle affiche : “concevoir avec une préoccupation humaine et éthique des usages du numérique efficaces afin de contribuer à l’évolution positive du monde ”. Mais aussi désormais par la mise en pratique de cette raison d’être. (Photo DR).
Dans sa volonté de donner à la nature une voix dans ses décisions, elle a franchi récemment une étape inédite : la société fondée et dirigée par Sylvain Breuzard (environ 800 collaborateurs) a donné à la nature une place dans son Conseil d’administration avec droit de véto. Une première européenne. Son représentant, Frantz Gault, une personnalité externe à l’entreprise, auteur du livre “La nature au travail”, sera consulté sur tout projet stratégique susceptible d’avoir un impact environnemental.
Norsys a ainsi ouvert une nouvelle page dans la concrétisation du modèle de développement qu’elle a créée et qu’elle essaime : le modèle permaentreprise. Inspiré de la permaculture dont il reprend les trois principes éthiques ("prendre soin des humains", "préserver la planète", "se fixer des limites et redistribuer équitablement les richesses"), ce modèle réinvente le développement de l'entreprise autour d'une dynamique collective, d'un usage sobre des ressources, d'une offre alignée sur le soin des humains et de la planète.
Toujours dans sa volonté de permettre aux salarié.es d’être impliqué.es dans l’évolution de l’entreprise, le groupe norsys entend élargir encore le rôle du CSE (Conseil Social et Economique). Il souhaite lui donner de nouvelles prérogatives dédiées à la préservation de la nature et un rôle de contrôle des actions menées par la société en matière d’écologie. Ce modèle est appliqué dans l’agence sophipolitaine de Norsys (35 personnes). Porté dans l'association Telecom Valley par Bich Lecourt, l’une des trois animatrices de la communauté Sobriété numérique & Eco-conception, il s'inscrit aussi en plein dans l'ADN de la technopole et sa Tech for Humanity.